Comme une madeleine de Proust qui aurait en fait le goût de scones à la crème trempés dans du Earl Grey, le film Downton Abbey, à laffiche à partir du 25 septembre prochain, nous fait replonger dans lunivers chic de la série britannique. Jeune Mariee Baise Son Temoin La Plus Belle Femme Du Monde Attacher Nu Escort 6 Annonces Antwerpe, Me voici dans le quartier de Tejgaon, à Dacca la capitale du Bangladesh, traversant de petites rues bordées de boutiques où lon trouve toutes sortes de choses : des batteries de voiture, des carreaux de céramique, des tuyaux, des oiseaux exotiques, de la viande de mouton et des moustiquaires. Jai décidé de visiter la madrasa Rehmat Ali, afin de voir mes propres yeux à quoi ressemble lenseignement donné dans les écoles coraniques pour filles. Létablissement est situé au bout dune ruelle étroite envahie par lodeur nauséabonde dégouts à ciel ouvert et daliments en décomposition. Si ces écoles sont vraiment les établissements orthodoxes quon nous décrit, quel type délèves les madrasas de filles sont-elles censées produire?Plus que toutes les autres institutions, les madrasas incarnent le Bangladesh en voie de radicalisation. Depuis que le pays est devenu indépendant, en 1971 ex-Pakistan oriental, son identité religieuse est sans cesse questionnée. Tout au long des années, des débats ont fait rage au Parlement et dans la rue sur le rôle que lislam doit jouer en politique et dans la vie quotidienne. Reste que cet Etat musulman modéré demeure un pays sûr aux yeux de lOccident, même si, daprès des sondages, la balance est en train de pencher de lautre côté. La vague dattentats de 2005 et le groupe islamiste interdit Jamaat-ul Mujahideen, qui la revendiquée, ont engendré une anxiété palpable dans le pays. En 2009, la découverte dune cache darmes dans la madrasa Green Crescent, sur lîle de Bhola, a fait renaître les craintes sur le rôle du Bangladesh dans lessor de lislamisme à léchelle mondiale. Au cœur du débat se trouvent les 6 millions de Bangladais qui fréquentent des écoles coraniques.Le Bangladesh compte deux types principaux de madrasas : les qomi qui signifie membre de la communauté, qui sont des écoles privées, et les aliya terme qui signifie le Très-Haut, qui sont publiques et donc subventionnées par lEtat. On estime le nombre des premières à 6 500 et celui de leurs étudiants à 1,5 million. Ces établissements sont entièrement financés par des dons privés et peuvent de ce fait résister aux tentatives de contrôle et de modernisation de lEtat. Quant aux aliya, on en recense 7 000. Leur programme commun inclut des disciplines comme langlais, le bengali, les sciences et les mathématiques. Elles proposent des formations diplômantes jusquau master. Mémoriser des livres entiersSi jai fait le voyage jusquà Dacca, cest pour vérifier si les craintes inspirées par les écoles coraniques sont fondées. Jai aussi mes raisons personnelles. Dans les années 1980, mon oncle maternel et sa femme ont redécouvert lislam. Ils ont rompu les liens avec leur famille et cessé de shabiller à loccidentale. Mes cousins, qui fuguaient souvent, nous parlaient des conditions sordides dans lesquelles ils vivaient, des coups qui leur étaient infligés par dautres étudiants et des mystérieux cours où on leur demandait de mémoriser des livres entiers sans leur en expliquer la signification. Depuis, je me représente les madrasas comme des établissements impitoyables où les enfants sont torturés. Et cest la raison pour laquelle jai voulu en visiter une.La tâche na pas été simple. Comme la plupart des madrasas, celle de Rehmat Ali est difficile daccès. Jai dû faire appel à une série dintermédiaires pour y être introduite. Une collègue de ma mère a fini par convaincre le responsable de la madrasa, Huzoor Saleh, de mautoriser une brève visite en compagnie de Snigdha, ma photographe.Avant de le rencontrer, nous devons attendre dans une pièce minuscule et répondre aux questions dun homme à la barbe teinte au henné. Comme je lui dis que je suis en train décrire un article, il me demande si je vais présenter la madrasa sous un jour positif ou négatif, quelle va être la teneur exacte de larticle et sil pourra le lire. Finalement, le chef de létablissement nous fait dire quil est prêt à nous recevoir. Nous suivons une vieille femme dans un corridor. Une fillette passe en coup de vent. Assalaam alaikum! salut musulman habituel, crie-t-elle comme si nous étions sourds. Je me tourne pour lui répondre, mais elle a déjà disparu.Au quatrième étage, on nous fait entrer dans une grande pièce rectangulaire. Au centre se trouve un bureau derrière lequel est assis Huzoor Saleh. Lhomme est grand, mince et porte une djellaba dun blanc immaculé. Nous avons actuellement 500 étudiantes, me dit-il, et la plupart sont orphelines. Au Bangladesh, explique-t-il, eteem, léquivalent dorphelin, ne désigne pas forcément un enfant dont les parents sont morts. Il peut aussi sappliquer à un enfant abandonné par des parents qui nont pas les moyens de lélever. La madrasa accueille ces orphelins. Elle leur offre trois repas par jour et leur dispense un enseignement à la fois religieux et laïc. Et nous leur trouvons aussi de bons maris. Jorganise moi-même les rencontres, précise M Saleh. Les jeunes filles éduquées dans une madrasa sont, dit-il, très recherchées.Lélectricité est coupée et le responsable de la madrasa trompe la chaleur avec son éventail. Notre établissement est la première madrasa de filles du Bangladesh à délivrer des diplômes de master, dit-il avec une pointe de fierté dans la voix. Certaines de nos étudiantes enseignent ensuite dans des universités prestigieuses, ajoute-t-il en citant des établissements connus de la ville.Les propos de M. Saleh ressemblent finalement à ceux dhumanitaires que jai rencontrés ces dernières années et qui jugent léducation des filles essentielle pour la prospérité du pays. Des femmes instruites gèrent mieux leur foyer, ce qui se traduit par une baisse des taux de mortalité maternelle et infantile. Plus important encore, ces femmes peuvent revendiquer leurs droits auprès de leur famille et de lEtat. Elles dorment à même le solM. Saleh nous fait visiter les classes en commençant par celle des 7 à 9 ans. Les fillettes sont assises par terre dans une grande salle, leur tête enveloppée dans des foulards appelés dupatta. Elles mangent, dorment et étudient dans cette pièce. Pour suivre les cours, elles apportent les bancs en bois empilés dans le corridor, les disposent en rangées, puis entassent leurs affaires couvertures, vêtements, matelas, malles et cahiers au fond de la classe. La nuit, elles dorment à même le sol, sabritant à trois ou quatre sous une moustiquaire.Japerçois la fille qui ma saluée tout à lheure dans le corridor. Elle sappelle Rabeya. Je lui demande depuis combien de temps elle est là. Cela fait trois ans. Sa mère, qui vendait du riz soufflé au marché du village, lui a dit un jour quelle navait plus les moyens de la nourrir. Pendant plusieurs mois, Rabeya na mangé quun jour sur trois. Puis elle a entendu parler de la madrasa. Ma mère ma dit : Si tu veux étudier, vas-y, mais ne reviens pas, raconte-t-elle. Pendant le cours de mathématiques, je me tourne vers Ayesha, assise à côté de moi. Cest un manuel de quoi? De sciences Et celui-ci? De fiqh jurisprudence islamique. Il enseigne comment être un bon musulman. Ce sont des règles? Oui, des règles : comment se conduire, être pieuse, montrer sa foi. Elles sont différentes pour les garçons et pour les filles? Non, cest le même livre. Mais les règles sont les mêmes? Elle me regarde gravement en ajustant le foulard blanc soigneusement attaché sous son menton. Dans lislam, lhomme et la femme sont égaux.Nous descendons lescalier pour nous rendre dans une classe détude coranique. La scène est cette fois plus proche de ce que javais imaginé : des enfants penchés sur un texte en arabe, quils lisent en se balançant davant en arrière. Lenseignante, assise à son bureau, frappe le sol à laide dune longue baguette. Récitez, dit-elle en reprenant le premier mot du Coran. Les enfants se remettent à psalmodier les versets. Je chuchote à ma plus proche voisine. Quest-ce que tu lis? LAmpara dernière partie du Coran selon le programme scolaire, répond-elle. Ça parle de quoi? Lenseignante sapproche de moi. Nous leur donnons des explications sur le sens quand elles sont plus grandes. A quel âge? A partir de la classe 6 à lâge de 11 ans.Lors dune autre visite à la madrasa, je demande à Sultana, lune des responsables, si les étudiantes sont autorisées à chanter. Je mattends à ce quelle réponde non dun air choqué, mais, tout au contraire, elle me dit : Oui, elles peuvent chanter. Elles chantent des ghazal. Vraiment, des ghazal? lui dis-je en pensant à ces poèmes lyriques en ourdou, pieux mais souvent subversifs. Tous les ans, nous organisons un concours. Avec des prix, ajoute-t-elle.Létablissement est une madrasa aliya et, comme elle dépend de lEtat, ses activités doivent être relativement transparentes. Jessaie de trouver une madrasa qomi, mais mes efforts semblent voués à léchec : les visites sont annulées lune après lautre. Sans introduction, il est impossible dobtenir un rendez-vous avec le responsable de lune de ces madrasas. Nous parvenons néanmoins à convaincre le chef dun nouvel établissement, Huzoor Mansur, de nous recevoir. Son bureau est climatisé et sent leau de rose. Je lui demande ce quil pense de léducation des filles et pourquoi il envisage de leur ouvrir ses portes. On a besoin de femmes pour certains emplois, commence-t-il. Quand des filles minterrogent sur la couleur du sang menstruel, quelles me demandent sil est rougeâtre ou brun, quest-ce que je suis censé leur répondre? Je ne peux leur dire que ce que jai lu. Cest la raison pour laquelle il faut éduquer un plus grand nombre de femmes. Sinon elles restent à la traîne M. Mansur passe cinq bonnes minutes à nous expliquer avec force détails pourquoi le pays a besoin de gynécologues femmes. Il sexprime bien et je suis plutôt daccord avec lui quand il déplore le manque dinstallations et la pénurie denseignantes qualifiées. Mais il y a quelque chose de menaçant dans sa façon de parler. Trois repas par jourAu cours de la visite, nous jetons un coup dœil dans les dortoirs des pièces sombres, exiguës, remplies de lits superposés. Même si lenseignement est à la fois religieux et laïc, comme M. Mansur nous la expliqué, il est clair que les filles dont il a la charge ne seront guère en mesure de le remettre en cause. Mais elles recevront trois repas par jour. Toutes les madrasas que jai visitées correspondent à ce que jai imaginé et, en même temps, elles sont différentes. Je retrouve tout ce que mont décrit mes cousins : la méthode du par-cœur, les conditions de vie sordides, le manque de matériel. Il y avait même, sur le visage de M. Mansur, une pointe de noirceur. Les établissements en eux-mêmes sont mystérieux et les visites étroitement contrôlées. Mais je ny ai pas trouvé les germes du changement que je redoutais tout en les anticipant de manière assez malsaine. Ces lieux ne menacent pas de former une génération dérudits susceptibles de remettre en question mes libertés laïques. Surtout, jai compris que la madrasa Rehmat Ali était le fruit du plus grand fléau du Bangladesh : la pauvreté. Rabeya et Ayesha étudient dans cette école car elles sont pauvres et parce que cest le seul endroit où elles peuvent être sûres de ne pas souffrir de la faim, de labandon et de prédateurs en tous genres.Même si la menace islamiste est réelle bien que lointaine, cest dabord la misère au quotidien qui mine le pays. Non loin de lendroit où nous avons garé notre voiture se trouve le plus grand bordel de la ville, où sont réfugiées un nombre incalculable de jeunes filles qui ont fui la maison familiale, dans les campagnes. Les madrasas sont lun des rares endroits où les femmes pauvres peuvent sélever au-dessus de leur condition dorigine. Pendant que je suis les corridors vert sombre de lécole, quelque chose se rebelle en moi ; ce qui me révolte, cest que cette madrasa doit exister parce quil ny a pas dautre solution pour beaucoup de Bangladais.A lapproche de laïd, M. Saleh trie les dons quil a reçus. Deux fois par an, ses étudiantes reçoivent de nouveaux vêtements et un repas spécial. Au moment de prendre congé, je lui remets une modeste somme dargent en lui demandant, comme le veut la coutume, de lutiliser pour acheter des mishit bonbons pour les enfants. Jachèterai plutôt des goyaves, me dit-il en souriant. Les fruits sont meilleurs pour leur santé. marrakech rencontres et plus si affinites sur etplussiaffinites.net Je cherche un ami ou une amie pour une relation damitie respectueuse.
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Comme le dit Sonia, et cest le cas dans toutes les ruelles de la médina, jai rencontré entre 15 et 60 rabatteurs par jour autant le matin que le soir, cela dépend surtout des ruelles et de notre bonne étoile. Jen ai vu plus en une journée que toute ma vie dans mon propre pays! Certains mont menacé de mort, dautres me fouillaient les poches, en bref, les mécréants ne sont pas les bienvenus. Gangbang Amateur Net Bülac Rencontre Gay Toulouse Beur Teu Femme Pour Rencontre Serieuse Rencontre Adulte Avigno,.