Les organisations arméniennes quant à elles sont : Lundi 16 novembre, 18h, Inauguration du Multi-Accueil Mélinée Manouchian Pensez-vous que vous auriez eu plus de difficultés à monter sur scène si lon ne vous avait pas donné comme prénom Pascal, mais un prénom arménien comme Asadour par exemple? Le 24 avril 2019 à 20:56, par Katherine Manissadjian En réponse à : Nous utilisons des cookies afin daméliorer lexpérience de nos utilisateurs et de permettre la navigation. Vendredi 13 novembre 18h30, Soirée cinéma dédiée au groupe Manouchian au cinéma Le Cratère Dans un pays où la famille compte parmi les valeurs fondamentales, le célibat reste marginal. La tradition veut que lon fonde une famille le plus tôt possible, de préférence nombreuse, et elle sest maintenue dautant plus naturellement durant la période soviétique quun logement nétait presque jamais attribué à un ou une célibataire. Quand il ne concerne pas le haut clergé-les membres du bas clergé, comme chez les orthodoxes, peuvent fonder une famille-le célibat suscite lincompréhension. Bonjour.Je cherche carrossier automobile-peintre pour mon garage à Arnas 69400 Rhône. Avoir bonne expérience en France, travailler sur touts tipe de véhicules et connaitre bien longue française. Femme dorigine arménienne cherche un arménien sérieux pour relation durable Javais entendu parler dArmen, alias Abdurrahim, dans lindispensable livre de Guillaume Perrier et Laure Marchand, La Turquie et le fantôme arménien, et étais curieux de rencontrer en chair et en os celui qui est présenté comme un petit homme nerveux fasciné par tout ce qui est arménien. Cet ancien chauffeur de 52 ans, originaire de Liçe, na appris ses origines arméniennes quà 25 ans, à la mort de son père. Cest un oncle kurde qui lui a révélé la vérité. Jai été très étonné, ça a été un choc pour moi. Javais grandi en tant que Kurde et à 25 ans on me dit que je suis arménien Ça ma complètement chamboulé avoue ce dernier qui, depuis ce jour, tente, cahin-caha, de retrouver des membres de sa famille dispersée dans le monde et dont il a retrouvé la trace en Hollande et aux Etats-Unis. Des surprises émailleront la soirée qui sera dansante avec les Kotcharis au rendez-vous Femme arménienne sérieuse et dynamique avec expérience dans le domaine cherche un travail de garde personne âgée. La Turquie est un univers de paradoxes. On peut parler du génocide et, en même temps, on ne peut pas en parler. Il faut donc tracer ce sillon et beaucoup de gens essayent de le faire, même si le négationnisme est toujours très virulent et même si la Turquie continue de détruire le patrimoine culturel arménien. Près de 2 500 églises et 500 monastères dArménie occidentale ont été transformés en charniers de pierre. Seule lÉglise Sainte-Croix dAghtamar et la cathédrale Sourp Guirados ont été remises sur pieds. LÉtat turc contribuerait au processus de destruction en laissant faire le pillage des ruines et la profanation de cimetières. Loin des fantasmes dune Grande Arménie, le Haut-Karabagh restitue aux Arméniens leur dignité en renvoyant lécho dune Arménie victorieuse qui, en ce début de III e millénaire, prendrait sa revanche sur le siècle passé, inauguré par lexpérience tragique du génocide.. Terre promise ou terre acquise lexpression est du défunt catholicos Karekine I er, entre Orient et Occident, entre terre et ciel, lArménie est enfin aussi une terre rêvée, fantasmée, qui fait voyager au plus profond des consciences arméniennes. Chaque Arménien, doù quil vienne, aura sa vision bien à lui de lArménie, qui correspond à ses attentes, ses espoirs, qui les déçoit aussi parfois. Une Artiste malentendant âgé de 45 ans, sans enfants, utilise appareil auditif et parle bien, vit banlieue de Paris, cherche de relations sincères et durables avec un arménien âgé de 50 à 60 an. Wil je iemand verassen met een cadeaubon van ons? Klik op bovenstaande foto en bestel deze bij ons online. In te leveren bij het eetcafé en bij het proeflokaal.
Avant toute chose, je veux, à mon tour, vous dire madame la maire, combien ce qui sest passé ce matin, dans le 16ème arrondissement de Paris est un deuil pour la nation toute entière, vous dire que nos concitoyens qui ont péri dans cet incendie, cest lémotion de toute la nation, et que lhéroïsme des sapeurs-pompiers de Paris, une fois encore auquel vous avez rendu hommage, cest notre fierté à toutes et tous. Je veux ici lever une ambiguïté, madame SALAMÉ si vous my autorisez, il ne sagit pas dune session du grand débat national. Je dis cela pour rassurer celles et ceux qui auraient des angoisses sur le moment où le dessert sera servi. Vous avez avec la même franchise que dhabitude, levé beaucoup de points dans vos interventions et je vais mattacher à y répondre comme lannée dernière. Parce quau fond cette amitié, ce dialogue de vérité, qui nous lient et cest ainsi quensemble nous faisons profondément nation. La première chose qui nous lie, à laquelle nous tenons toutes et tous tant, cest le fil de cette mémoire commune. Elle plonge dans beaucoup des familles de chacune et chacun dentre vous, elle plonge dans la mémoire du pays. Il y a quelques mois, avec plusieurs visages amis ici présents, en octobre, à Erevan, comme beaucoup dentre vous lavaient fait avant moi, jai déposé cette fleur blanche au mémorial du génocide, et à ce moment-là, au Fort des hirondelles, devant la flamme éternelle et dans lintimité de sa conscience, chacun se fait, intimement, intensément, le serment de ne jamais oublier, de ne jamais shabituer, de ne jamais se résigner. On se souvient des mots de celui que beaucoup ont évoqué ce soir, ils sont tombés les yeux pleins de soleil, en croyant que leurs enfants pourraient continuer leur enfance, et quun jour, ils fouleraient les terres despérance. Cette terre despérance pour vos parents, vos grands parents, ce fut la France. Et ces enfants dArménie sont devenus français, et ont fait lhistoire de notre pays. Chacun à leur mesure, chacun à leur façon, et dans chaque famille, vous portez une part de cette dette, mais la nation tout entière porte une part de ce viatique. Parmi ses illustres enfants, 3 tout particulièrement nous ont quittés cette année, vous les avez à plusieurs reprises cités : Arsène TCHAKARIAN, le dernier témoin du groupe Manouchian. Lun de ces réfugiés et apatrides venus dOrient, qui se sont battus, qui sont tombés, pour défendre la liberté, notre liberté. TCHAKARIAN, ce héros français de la Résistance qui, toute sa vie, est allé dans nos écoles pour raconter ce sombre jour du 21 février 1944 au mont Valérien et le combat quil a mené, juste pour que nous soyons libres. Charles AZNAVOUR, ce fils dimmigrés est devenu lambassadeur de la langue française, que le peuple français et le peuple arménien ont ensemble, à lunisson, madame lAmbassadrice, monsieur lAmbassadeur, pleuré au même moment, honoré au même moment. Lui qui avait su venir au secours de lArménie lors du terrible tremblement de terre de 88, permettant aux enfants daller à lécole, aux familles de sabriter, au peuple arménien de se reconstruire. Michel LEGRAND, lui dont le regard toujours animé dun joyeux sourire, se voilait un peu quand il évoquait son grand père musicien, déjà, parti à 9 ans de son village dArabkir, son petit frère sur les épaules, pour fuir lhorreur qui avait frappé sa famille. Ils sont tous, tous les 3, à leur manière, des visages de la France, dune génération, et de destins qui ont contribués à faire notre pays. Aucun deux nétait triste, je ne dis pas quil ny avait pas une certaine mélancolie dans le regard, parfois. Aucun deux nétait triste mais ils avaient à chaque instant cette exigence bienveillante, qui ne permet pas de sabandonner au chagrin, mais qui fait quon noublie jamais doù lon vient, et quon sait où on veut habiter. Et si nous sommes tous orphelins, le plus bel hommage que nous puissions rendre à ces trois-là, cest de rester fidèle dans nos pensées, dans nos actions, dans nos décisions, à ce quils ont porté, chacun, durant toute leur vie. Leur destin, nous dit quelque chose de ce que nous sommes, de ce quest la France, de ce dont nous devons être fiers, et de ce qui nous fait. La France, cest, dabord et avant tout, ce pays qui sait regarder lhistoire en face, ce pays qui par la voix de CLEMENCEAU, dAnatole FRANCE, de Jean JAURES dénonça parmi les premiers, la traque assassine du peuple arménien dans lempire Ottoman, qui dès 1915, nomma le génocide pour ce quil était : un crime contre lhumanité et contre la civilisation, qui en 2001, à lissue dun long combat que vous avez porté ici, la reconnu dans la loi, et qui, comme je my étais engagé, fera dans les prochaines semaines du 24 avril une journée nationale de commémoration du génocide arménien. Parce que oui, lhistoire des Arméniens de France cest une histoire française, et parce que le génocide arménien appartient à notre mémoire, et doit être commémoré par notre République. Comme vous, avec vous, je combattrai toujours de toutes mes forces, toutes les formes de négationnisme qui sont une insulte à la mémoire des morts et à la dignité des vivants. Ce combat est un combat que nombre dentre vous ont mené pendant des années, que dis-je des décennies, je veux ici à nouveau saluer, le travail, lengagement, la vie dédiée de Serge et Beate KLARSFELD qui ont mené ce combat de vérité. Parce que ce combat reste un combat actuel, aucun dentre nous ne doit se résigner, shabituer ou se faire à lidée que cette bataille sera gagnée. Cest tout linverse. Baisser la garde, shabituer à des propos destrade qui sonnent toujours plus fort parce que ça fait du bruit, parce que cest spectaculaire, banaliser linjure, comme on la voit remonter, laisser le doute reprendre place chez nous ou dans dautres pays, cest trahir ses combats menés durant tant et tant de décennies, cest trahir tous ceux qui sont tombés, tout ce que nous avons construit. Banaliser linjure, cest se résigner au pire, renoncer à défendre la vérité, cest se condamner à la déraison, et vous lavez rappelé. Le souvenir de vos aînés, nous rappelle ce coût, des habitudes, de la banalisation du mal et nous appelle à la responsabilité pour que plus jamais lhistoire ne bégaie. Je soutiens ce titre pleinement, le renforcement de la coopération entre le Mémorial dErevan et le Mémorial de la shoah qui a été acté lors de ma visite à Erevan. La mémoire des génocides, cest ce travail et cest avant tout, toujours, inlassablement, le travail des historiens et des citoyens. Je salue à ce titre le travail de Vincent DUCLAIR et les mots quil a eus tout à lheure pour ce soir, non seulement accepter la reconnaissance qui lui était faite, mais la responsabilité qui accompagne son travail et celui de citoyens qui ne regardent pas simplement lhistoire sécrire, les témoignages se construire et la vérité sédifier, mais qui ont un rôle à y jouer. Les historiens et les citoyens sont les premiers acteurs de ce combat que vous avez livré, et que nous continuerons à livrer à vos côtés. Et la responsabilité de lÉtat français est en effet, de sassurer quen toute indépendance, pour quémerge une vérité, celle évidemment des témoins lorsquil existe encore pour certains génocides, mais la vérité historiographique puisse émerger, être respecté, être reconnue, être étudiée, apprise, partout enseignée, pour que jamais la négation ne redevienne une possibilité. Cette mémoire des génocides, elle suppose notre engagement, votre engagement. Lengagement des Françaises et des Français aujourdhui, demain, qui au-delà de tous les désaccords qui peuvent avoir, ne doivent jamais oublier, que si nous avons ce luxe de pouvoir débattre, cest précisément parce que tant se sont battus pour nous loffrir. Et le travail qui a été distingué ce soir et remis en décembre au ministre de léducation nationale, est à cet égard, une pièce importante de ce travail. Je souhaite quil puisse porter ses fruits, pour que les citoyens de demain soient pleinement conscients des vérités du passé, et puissent faire en conscience leurs propres choix. Cest plus que jamais essentiel au moment où la violence de lhistoire réapparaît, où des génocides sont à nouveau commis ou les crimes contre des civils, des enfants, des personnels humanitaires, des journalistes, sont sans équivalent dans notre histoire récente. Noublions pas quAlep où lhorreur sest à nouveau produite, fut le lieu des tragédies, du début du vingtième siècle. Noublions pas que ces tragédies contemporaines, se font dautant plus facilement, que tant et tant de dirigeants parfois dhabitants, sétaient habitués à ne plus dire ce quil sy était passé. Souvenons-nous des derniers mots de Missak MANOUCHIAN : Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Oui, nous devons nous montrer digne de ce message, de notre histoire en défendant de toutes nos forces, un ordre international fondé sur le respect de chacun, et des règles définies en commun, en nous battant pour que les droits de lhomme soient respectés, 70 ans après la déclaration de 1948, en garantissant les conditions de la paix pour les générations futures. Et cest précisément ce que la France a fait le 11 novembre 2018, 100 ans après la fin de la Grande Guerre, en organisant le premier Forum de Paris pour la paix. Je vous ai entendu sur ce sujet, mais quelle est, de là où je suis ma responsabilité, de tout dire de cette histoire, de sa vérité, de la part dimprescriptible qui laccompagne. Mais dois-je pour autant la faire bégayer? Ma responsabilité est-elle parce quaujourdhui, un dirigeant, le président turc, ne partage pas sur ce point-et jy reviendrai-la vision portée par la France, et nos valeurs sur ce sujet. Dois-je enfermer à mon tour, lensemble du peuple turc dans ce passé? Dois-je le renfermer dans une conflictualité? Dois-je décider : on va faire un forum pour la paix à Paris, nous inviterons tous les belligérants, sans quils se soient entretués, ceux qui de part et dautre de la frontière, on eu des millions de vies brisées, et parce quaujourdhui, il y a un dirigeant qui nest pas au rendez-vous de lhistoire que nous dénonçons, dire simplement la Turquie tout entière, le peuple turc tout entier ny a pas sa place. Non, ça nest pas mon rôle. Non, parce que là cest menfermer, menfermer dans les bégaiements de lhistoire. Tendre la main, bâtir la paix, construire des ponts pour dialoguer, sans rien céder dans le même temps au discours de vérité, à ce que lhistoire dit, aux faits, à la réalité. Je ne peux pas être sur ce sujet, votre militant. Mais précisément parce que le président ERDOGAN nest pas le peuple turc, précisément. Précisément, mais il est aujourdhui, le président de la Turquie, et je ne suis pas à Paris en tant que président du peuple français, celui qui a la légitimité pour dire : cette personne est légitime devant le peuple turc ou pas. Ça nest pas ma conception de la souveraineté des peuples. Ça nest pas la mienne, je défends à tout prix nos valeurs, je les défends lorsque je lui parle. Je les défends. Je les défends, mais je ne suis pas là pour simplement vous dire les choses qui vous font plaisir, ou alors il ne faut pas minviter. Mais je dis simplement que faire avancer les choses, que faire avancer, je crois à la responsabilité de la France, ce nest pas senfermer dans le clan de ceux qui seraient daccord sur tout. Cest précisément parce que nous avons cette relation à luniversel : savoir considérer quun peuple nest pas toujours enfermé dans lexpression politique du moment auquel il appartient, mais ce nest pas pour autant décider de se substituer à la souveraineté de ce peuple. Tant autour du monde, vous direz aujourdhui quil considère que je ne me représente pas la vérité quils se font du peuple français. Rentrons dans ce discours. Nous avons tant de fois par le passé, commis cette erreur de vouloir à la place des peuples ce qui était bon pour eux-mêmes. À chaque fois, quel a été le résultat? Nous nous sommes débarrassés de celui qui nétait pas daccord avec nous, mais pour quelle situation? Pour quelle issue? Ce qui nous a fait, mes amis, cest aussi ce principe de souveraineté des peuples, et donc travaillons pour précisément ne pas enfermer la Turquie contemporaine dans une réalité politique qui nest pas celle dans laquelle nous nous reconnaissons, qui ne défend pas nos valeurs. Aidons celles et ceux qui portent dautres valeurs, mais ne décidons pas de lostraciser du cours du monde. Et lorsque, aujourdhui, nous menons un forum pour la paix, je vous le dis en pleine conscience, et en lassumant totalement devant vous ce soir : la responsabilité pleine et entière du président de la République française est dinviter le président de la Turquie. La Professeur danglais donne des cours danglais en armenien et russe
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